Département Bien-être & Nutrition
Vivre sa grossesse au naturel
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Souvent décrite comme étant une période à risque pour la femme enceinte, couplé à un environnement anxiogène, la grossesse est pourtant vécue dans bon nombre de pays par les femmes ayant peu d'accès au soin comme une étape des plus naturelles, source de joie et de sérénité : depuis que le monde est monde, les femmes portent naturellement les enfants et elles les mettent au monde tout aussi naturellement.
Et si le système médical reste incontournable pour sauver de vies, en cas de grossesses pathologiques ou de prématurité, il n'en reste pas moins que les accouchements se passent bien dans plus de 80% des cas. Certaines médecines douces, des mesures hygiéno-diététiques, du sport à dose modéré et pourquoi pas un accouchement à domicile peuvent contribuer à placer cette période de la vie particulièrement privilégiée sous de bons auspices.
Des médecines douces pour le bien-être
- Les troubles les plus fréquents rencontrées par les femmes enceintes restent avant tout ceux liés au sommeil : l'homéopathie, la phytothérapie mais aussi l'aromathérapie constituent de précieux alliés pour apaiser et permettre de retrouver un sommeil des plus réparateurs. Quelques gouttes d'huile essentielle de petitgrain bigaradier dans une coupelle ou sur un mouchoir près de l'oreiller, 15 minutes avant le coucher, aident à se détendre et à créer une atmosphère placée sous le signe de la zénitude. La passiflore ou la fleur d'oranger en tisane peuvent venir compléter cette aide au demeurant des plus naturelles : quelques grammes de plantes séchées dans 1 tasse, à laisser infuser quelques minutes et à boire après le repas. Les élixirs floraux ou fleurs de Bach représentent des outils intéressants pour agir sur les émotions naissantes ou déjà présentes, pouvant ainsi aider à gérer le stress et/ou les angoisses des futures mamans.
- Les maux de dos ou du bassin sont monnaie courante du fait de la transformation du corps de la future maman : quelques séances d'ostéopathie pratiquées sans manipulations et à intervalles réguliers permettent de soulager rapidement, et ce, sans risque pour le bébé.
- Certaines femmes peuvent vivre des problèmes de constipation importants, épisodes pouvant être régulés en adoptant tout simplement une alimentation riche en fibres, tout en veillant à avoir un bon apport hydrique : un litre et demi par jour sous forme d'eau, de tisanes( ortie, prêle, fenouil) ou de soupe. La pratique régulière de la marche favorise également la stimulation du péristaltisme intestinal, une bonne gestion du temps pour aller à la selle ainsi qu'une activation de la circulation pour ainsi éliminer les stases veineuses, autre plainte souvent exprimée et vécue par les futures mamans.
- Les nausées, fréquentes en début de grossesse, sont parfois les conséquences d'un déséquilibre de la glycémie, d'une carence potentielle en vitamine B6, en zinc ou tout simplement d'un foie surchargé ou lent : l'homéopathie reste une voie intéressante pour apporter des réponses naturelles.
Accoucher à la maternité ou pas ?
Se préparer tout d'abord pour l'accouchement reste une voie primordiale, les questions, les doutes pouvant ainsi être levés : la future maman stressée transmet son stress à son bébé ! S'entourer d'une sage-femme par exemple offre la possibilité de bien comprendre le déroulement de la grossesse et de l'accouchement, l'ultime étape souvent vécue comme une épreuve des plus angoissantes pour qui n'a retenu que les mauvaises expériences des autres mamans : chaque personne, chaque grossesse reste différente et personnelle. La préparation en piscine, l'haptonomie, la sophrologie ou le chant prénatal constituent également d'autres méthodes de préparation à l'accouchement, qui ont depuis faits leurs preuves. Et même si accoucher à domicile reste des plus difficiles à mettre en place en France, ce choix appartient au couple et peut être envisagé, à condition toutefois de s'entourer d'un professionnel pour accompagner la future naissance.
Une alimentation particulière ou pas ?
- Le plus gros risque qui pèse sur la maman et son bébé est celui de contracter une infection alimentaire : la toxoplasmose et la listériose en sont les toxi-infections les plus graves et les plus redoutées. En respectant certaines mesures hygénio-diététiques, celles-ci peuvent être écartées très facilement, à savoir: consommer de la viande très cuite, éviter le plus possible de consommer les produits laitiers crus, les croûtes de fromages, les poissons fumés, les charcuteries tout en veillant à une conservation optimale des aliments, après les avoir correctement lavés ( surtout en ce qui concerne les légumes).
- Mieux vaut supprimer complètement la consommation d'alcool ou se limiter tout du moins à un verre de vin de façon occasionnel : la consommation de quantités modérées d'alcool( à partir de 2 verres par jour) favorise la prématurité et entraine souvent un petit poids de naissance.
- Surveiller son alimentation, en y apportant les éléments nécessaires en matière de macro- et micro nutriments relève du bon sens, à condition toutefois de bien les connaitre : de la vitamine B9( surtout les légumes verts), des omégas 3 pour garantir la maturation du tube neural et éviter les risques de préclampsie, des antioxydants afin de prémunir et le bébé et la maman du stress oxydatif( fruits rouges ou baies noirs, légumes colorés, vitamine C et E).
- Et éviter le plus possible l'excès d'aliments trop caloriques, source d'obésité maternelle connue pour accroitre les risques à l'accouchement, avec un pourcentage de césariennes élevé : le professionnel de santé qui vous suit peut aider à contrôler le poids de façon régulière, pouvant ainsi réajuster plus facilement et rapidement en cas de nécessité.
La chasse aux perturbateurs endocriniens
- Ces produits souvent issus de l'industrie chimique sont tout aussi bien présents dans la nourriture que dans les cosmétiques : ils peuvent interférer sur le système hormonal et provoquer des dérèglements autant chez la maman que chez le bébé.
- D'une manière générale, bien manger tout en limitant leur présence tient dans le choix de ses aliments : une cuisine simple, préparée à base de produits frais, de saison et le plus possible d'origine biologique, dénués de tout pesticide.
- En matière de cosmétique, le bisphénol A même s'il est le plus connu, n'est pas la seule substance capable de perturber le système endocrinien : pas loin de 12 substances toxiques ont été relevées. Opter pour des produits cosmétiques d'origine biologiques, portant les labels BDIH, COSMEBIO ou ECOCERT garantissent un minimum d'ingrédients d'origine naturelle, sans présence d'OGM, de colorant de synthèse, de silicone, de paraffine ou de paraben. La peau de la maman constitue une véritable éponge via le système lymphatique : tout ce qu'elle utilise sera transmis à son bébé.
Le sentiment de peur, couplé à une perte de confiance de la future maman du fait de la médicalisation à outrance qui s'est développé autour de la grossesse, tendent parfois à faire oublier que la grossesse peut rimer avec harmonie. C'est en cela que les méthodes dites naturelles, aidées si besoin par les progrès de la science, en cas de grossesse à risque, peuvent contribuer à redonner la juste place de la future maman, à savoir celle de se réapproprier le pouvoir d'enfanter qui lui a été conféré.
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