Département Bien-être & Nutrition
Les plantes de la maison
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Créer un environnement vert et plus harmonieux au quotidien, améliorer l'air ambiant en le dépolluant et en l'assainissant grâce à certaines plantes, améliorer son capital santé en adoptant une plante en pot, telles sont les possibilités non-exhaustives que permettent certaines plantes, à condition de bien les choisir.
Une plante, comment cela fonctionne-t-il ?
- Une plante reste avant tout un élément vivant, qui respire et ce, par deux types de voies : une première voie assurée en permanence par la chaîne respiratoire située dans la membrane de ses mitochondries, de véritables centrales énergétiques semblables aux cellules humaines ; une seconde voie, la photo-respiration, qui ne peut fonctionner qu'en présence de lumière.
- Lorsqu'un végétal en général reçoit de la lumière, il absorbe le CO2 présent dans l'air et rejette de l'O2 : un véritable échange qui se produit de façon automatique entre le monde végétal et le monde animal et humain.
- Placer des plantes de part en part dans son habitat permet donc tout à la fois de recevoir plus d'oxygène tout en recyclant le CO2 dégagé par la respiration de l'homme, qu'il y ait de la lumière ou pas : les plantes continuent donc à être bénéfiques pour l'homme, même la nuit !
Pour créer une ambiance, rien de tel :
- Les plantes, de par leur diversité au niveau des couleurs, des teintes, des formes, des odeurs qu'elles nous offrent, représentent à elles seules de véritables œuvres d'art, qui peuvent tout aussi bien trouver place dans une cuisine, une salle de bain, un salon, une chambre ou dans le coin bureau.
- Dans la cuisine, et ce d'autant plus si la pièce est petite, les différents Cissus, les misères à feuillage panaché, le Columnea à fleurs rouges ou encore le Chlorophytum se chargeront de composer de gracieuses cascades, créant ainsi un décor vertical sans en étouffer la pièce.
- La salle de bain, de par la température souvent plus chaude et une forte hygrométrie qui sévissent, permet la présence de plantes tropicales comme les orchidées, les broméliacées ou bien encore des fougères qui trouveront tous les éléments pour pouvoir prospérer : une manière très simple de se composer un lieu aux touches plus exotiques.
- La chambre reste quant à elle un lieu où les plantes aux floraisons parfumées sont plutôt à éviter, surtout pour les nez très aiguisés : une odeur aussi agréable soit t'elle mais trop forte pourrait troubler le sommeil. Les plantes vertes en revanche comme le Fatsia japonica, des palmiers type Chamaedora, Rhapis, Phoenix, du lierre, de la fougère Nephrolepsis, du Spathyphyllum, des Dracaena, du Syngonium ou du Pothos restent les bienvenues pour agrémenter la pièce consacrée au repos.
- Pour décorer de plus grands volumes dans le salon, la salle à manger, les palmiers, les yuccas ou ficus se prêtent tout à fait au jeu, tout comme un philodendron ainsi que des plantes grimpantes comme le lierre ou la bougainvillée pour créer un petit pan de mur de verdure.
- Les plantes fleuries parfumées trouveront une place privilégiée au salon, sans soleil direct, comme le jasmin, le Stephanotis ,le gardenia, des plantes au parfum parfois puissant, couplé à une source d'inspiration volatile et à une diminution du stress quelquefois.
Les plantes dépolluantes : cela existe
- La maison est devenue un milieu souvent plein de polluants volatiles tels que benzène, l'ammoniaque, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et autres toluènes, des molécules générées par nos appareils de chauffage, les imprimantes, les colles, les peintures en tout genre, les meubles en aggloméré, certains produits détergents et cosmétiques.
- Bien que l'éviction reste la meilleure des sinécures, il semble difficile d'éradiquer tous ces éléments. Une des solutions constitue à s'entourer de certains végétaux, capables de purifier l'air intérieur. L'étude du pouvoir dépolluant de certaines plantes vertes a fait l'objet de différents programmes de recherches, dont les célèbres travaux de Bill Wolverton, un professeur américain, qui furent publiés en 1986 : il apparaît par exemple qu'il suffit de 24 heures au chlorophytum pour faire chuter une forte concentration de toluène à un niveau presque nul alors que, dans le même temps, le Syngonium podophyllum fait disparaître le formaldéhyde de l'atmosphère.
- Cette capacité dépolluante pourrait trouver une explication par le phénomène suivant : ce seraient les feuilles, les racines ainsi que les micro-organismes contenus dans la terre qui participent à cette épuration, les substances toxiques étant ensuite absorbées, transformées, puis conservées par la plante à l'intérieur de ses tissus.
- Parmi les plantes dépolluantes les plus performantes contre les polluants intérieurs, le syngonium, le ficus elastica (caoutchouc), le croton et les ficus benjamina (ficus pleureur) n'ont pasleur pareil pour débarrasser l'atmosphère des émanations de formaldéhyde. Le spatyphyllum et l'anthurium luttent quant à eux contre l'ammoniac. Le dracaena, le kentia, l'areca et l'aglaonema sont efficaces contre le benzène et le xylène. Champion toutes catégories, le chlorophytum (plante araignée) absorbe la plupart des polluants plus le monoxyde de carbone provenant du chauffe-eau et de la gazinière.
Un jardin de plante à consommer :
Enfin, pour ceux ou celles qui n'ont pas la chance d'avoir un petit carré de jardin, rien de plus facile que de se concocter un jardinet de plantes fraîches dans la maison: des pots de basilic pourpre, de coriandre, de persil ou d'aneth par exemple dans la cuisine ou dans une salle de bain, une façon très simple d'allier l'utile à l'agréable.
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